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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 08:00

Chez les Croqueurs de mots, Lilou propose le thème "Pourquoi j'aime"

 

 

Pourquoi j'aime,

 

Pourquoi j'aime autrui ?

Pour lui apporter du bonheur.

Mais serait-ce  par égoïsme ?

J'espère vraiment que non

Car pour aimer il faut beaucoup donner

Il faut partager et aider,

Il faut écouter sans juger.

 

Pourquoi j'aime  l'art ?

Par admiration des grands maîtres

Dont certains m'apportent

Paix, rêves, et sérénité

 

Pourquoi j'aime la musique ?

Pour le repos de mon âme,

Pour m'évader de la vie quotidienne

Pour les souvenirs de concerts

Partagés avec bonheur.

 

Pourquoi j'aime certains chanteurs ?

Pour leurs voix viriles,

Pour les engagements transmis par leurs paroles,

 

Pouquoi j'aime la montagne ?

Pour sa grandeur, ses petits villages,

Ses éclairages multiples,

 

Pardonnez mon style télégraphique, mais pour le mot "Aimer" c'est un jardin secret.

 

 

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 08:00

    Le jeudi, chez les Croqueurs de mots, Lilou propose : Les chemins de campagne

 

 Esther-Granek.jpg

 

Esther Granek est une poétesse belge de langue française, née à Bruxelles le 07/04/1927.

Auteur-compositeur de chansons, poèmes, ballades, textes d’humeur et d’humour pour chanteurs, diseurs et troubadours, elle a publié plusieurs recueils, dont deux préfacés par des écrivains français de renom (Flora Groult et Jean-Louis Curtis).

Son dernier recueil est préfacé par le philosophe Christian Godin.
 

 

 

Promenade

 

Un banc, des coteaux,
 des fleurs, une treille,
 rayons de soleil
 me chauffant le dos.
 Des troncs noirs et hauts.
 Émois du matin…
 Que je me sens bien !
 
Bocages, ramures.
 Un toit qui rassure.
 Abri où je dure.
 Du rêve. Un piano.
 Des livres à gogo.
 Pour moi un festin !
 Que je me sens bien !
 
Et quittant la rade,
 parfois en balade
 ou en randonnée,
 je prends le sentier,
 coeur et pied légers.
 Appel quotidien…
 Que je me sens bien !
 
S’allongent les lieues.
 Au vent mes cheveux.
 Fatigue aux mollets.
 Un coin oublié.
 Un silence ailé.
 Gazouillis soudain…
 Que je me sens bien !
 
Des baies, des épines.
 Et l’air qui burine.
 Odeurs de résine
 et de chèvrefeuille.
 Un saut d’écureuil.
 Soleil au déclin…
 Que je me sens bien !
 
Chemin du retour.
 Rougeoiement du jour.
 Et paix alentour.
 Au loin en beauté,
 mon toit, mon grenier.
 En moi un refrain…
 
Que je me sens bien !…
 Que je me sens bien !…
 Que je me sens bien !…
 Que je me sens bien !…
 
Esther Granek, De la pensée aux mots, 1997

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 08:00

Chez les Croqueurs de mots - Poésie libre du jeudi

 

Charles Baudelaire

 

Charles BAUDELAIRE   (1821-1867)


Harmonie du soir

 

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !

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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 20:00

Théophile Gautier

 

 

Théophile GAUTIER   (1811-1872)

 

Pour le jeudi en poésie chez les "Croqueurs de mots" Thème proposé par "Julien"

(Pardon Julien j'avais programmé pour jeudi prochain, je me rattrappe vite fait mais en retard du coup !)


Le poëme de la femme

Marbre de Paros

 

Un jour, au doux rêveur qui l'aime,
En train de montrer ses trésors,
Elle voulut lire un poème,
Le poème de son beau corps.

 

D'abord, superbe et triomphante
Elle vint en grand apparat,
Traînant avec des airs d'infante
Un flot de velours nacarat :

 

Telle qu'au rebord de sa loge
Elle brille aux Italiens,
Ecoutant passer son éloge
Dans les chants des musiciens.

 

Ensuite, en sa verve d'artiste,
Laissant tomber l'épais velours,
Dans un nuage de batiste
Elle ébaucha ses fiers contours.

 

Glissant de l'épaule à la hanche,
La chemise aux plis nonchalants,
Comme une tourterelle blanche
Vint s'abattre sur ses pieds blancs.

 

Pour Apelle ou pour Cléoméne,
Elle semblait, marbre de chair,
En Vénus Anadyomène
Poser nue au bord de la mer.

 

De grosses perles de Venise
Roulaient au lieu de gouttes d'eau,
Grains laiteux qu'un rayon irise,
Sur le frais satin de sa peau.

 

Oh ! quelles ravissantes choses,
Dans sa divine nudité,
Avec les strophes de ses poses,
Chantait cet hymne de beauté !

 

Comme les flots baisant le sable
Sous la lune aux tremblants rayons,
Sa grâce était intarissable
En molles ondulations.

 

Mais bientôt, lasse d'art antique,
De Phidias et de Vénus,
Dans une autre stance plastique
Elle groupe ses charmes nus.

 

Sur un tapis de Cachemire,
C'est la sultane du sérail,
Riant au miroir qui l'admire
Avec un rire de corail ;

 

La Géorgienne indolente,
Avec son souple narguilhé,
Etalant sa hanche opulente,
Un pied sous l'autre replié.

 

Et comme l'odalisque d'Ingres,
De ses reins cambrant les rondeurs,
En dépit des vertus malingres,
En dépit des maigres pudeurs !

 

Paresseuse odalisque, arrière !
Voici le tableau dans son jour,
Le diamant dans sa lumière ;
Voici la beauté dans l'amour !

 

Sa tête penche et se renverse ;
Haletante, dressant les seins,
Aux bras du rêve qui la berce,
Elle tombe sur ses coussins.

 

Ses paupières battent des ailes
Sur leurs globes d'argent bruni,
Et l'on voit monter ses prunelles
Dans la nacre de l'infini.

 

D'un linceul de point d'Angleterre
Que l'on recouvre sa beauté :
L'extase l'a prise à la terre ;
Elle est morte de volupté !

 

Que les violettes de Parme,
Au lieu des tristes fleurs des morts
Où chaque perle est une larme,
Pleurent en bouquets sur son corps !

 

Et que mollement on la pose
Sur son lit, tombeau blanc et doux,
Où le poète, à la nuit close,
Ira prier à deux genoux.

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 08:00

Le jeudi en poésie chez "les croqueurs de mots"

 

  Paul Verlaine1112

 (1844-1896)

 

  
Croquis parisien

 

La lune plaquait ses teintes de zinc
Par angles obtus.
Des bouts de fumée en forme de cinq
Sortaient drus et noirs des hauts toits pointus.

Le ciel était gris. La bise pleurait
Ainsi qu'un basson.
Au loin, un matou frileux et discret
Miaulait d'étrange et grêle façon.

Moi, j'allais, rêvant du divin Platon
Et de Phidias,
Et de Salamine et de Marathon,
Sous l'oeil clignotant des bleus becs de gaz.

 

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 08:00

Le jeudi en poésie chez "Les croqueurs de mots"

Théophile Gautier

 

(1811-1872)

 

L'aveugle

Un aveugle au coin d'une borne,
Hagard comme au jour un hibou,
Sur son flageolet, d'un air morne,
Tâtonne en se trompant de trou,

Et joue un ancien vaudeville
Qu'il fausse imperturbablement ;
Son chien le conduit par la ville,
Spectre diurne à l'oeil dormant.

Les jours sur lui passent sans luire ;
Sombre, il entend le monde obscur,
Et la vie invisible bruire
Comme un torrent derrière un mur !

Dieu sait quelles chimères noires
Hantent cet opaque cerveau !
Et quels illisibles grimoires
L'idée écrit en ce caveau !

Ainsi dans les puits de Venise,
Un prisonnier à demi fou,
Pendant sa nuit qui s'éternise,
Grave des mots avec un clou.

Mais peut-être aux heures funèbres,
Quand la mort souffle le flambeau,
L'âme habituée aux ténèbres
Y verra clair dans le tombeau !

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 08:00

Poésie du jeudi ches "Les Croqueurs de mots"

 

Chateaubriand 1768.1848

 (1768-1848)

 

La forêt

 

Forêt silencieuse, aimable solitude,
Que j'aime à parcourir votre ombrage ignoré !
Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,
J'éprouve un sentiment libre d'inquiétude !
Prestiges de mon coeur ! je crois voir s'exhaler
Des arbres, des gazons une douce tristesse :
Cette onde que j'entends murmure avec mollesse,
Et dans le fond des bois semble encor m'appeler.
Oh ! que ne puis-je, heureux, passer ma vie entière
Ici, loin des humains !... Au bruit de ces ruisseaux,
Sur un tapis de fleurs, sur l'herbe printanière,
Qu'ignoré je sommeille à l'ombre des ormeaux !
Tout parle, tout me plaît sous ces voûtes tranquilles ;
Ces genêts, ornements d'un sauvage réduit,
Ce chèvrefeuille atteint d'un vent léger qui fuit,
Balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles.
Forêts, dans vos abris gardez mes voeux offerts !
A quel amant jamais serez-vous aussi chères ?
D'autres vous rediront des amours étrangères ;
Moi de vos charmes seuls j'entretiens les déserts.

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 08:00

  pilulier-semainier

 

 La Pouillycilline .

 

C'est, à c t'heue, un vrai catéchîme :
Sitoût qu'on fait un pet d'travers,
L' méd'cin vous r'commande un régime :
Point d' pain, point d' vin, ren qu' des pois verts !
Il écrit su soun ordonnance
La façon d' préparer l' mangement...
N' l'accoutez pas ! Si l' mal coummence,
J' vas vous die un médicament :

Un coup d' chass'las, un coup d' fumé,
En point d' temps vous s'rez remplumé !

C'est quasiment à la brassie
Qu'on va qu'ri les r'mèd's aujord'hui.
Dans l'ormouée, y a pus d' pharmacie
Qué d' ling' dé jour et d' bounnets d' nuit !
Aussitôut qu'un mal vous chagrine
On avale un nouveau pouéson ;
On s' nourrit pus ren qu' d'aspirine
Et d' cachets qu'on prend à fouéson...

 

Deux coups d' chass'las, deus coups d' fumé,
Ca vaut ben mieux qu'un comprimé !

J' counnais des gens qu'ont la manie
D'trouver à r'die une peu su tout ;
I fasont d' la neurasthénie
Et vouéyont l' mal régner partout.
Ren n' les distrait... ren n' les amuse...
I s' plaisont dans les embêtements !
J'yeux dit : "... Vouéyez ben qu' ça vous use...
Putoût qu' dé r'niffler vos tourments

 

Trois coups d' chass'las, trois coups d' fumé,
Vous flût'rez coumme un sansonnet !

Souvent avec l'âge on constate
Qu'on a l' dédans tout encrassé ;
Pis un biau matin la prostate
Veut brament ren laisser passer...
Avant qu'un berlaud d' la méd'cine
Vous mette un coin d' ventre au soleil
Pour chorcher l' mal à sa racine,
Créyez-moué... Suivez mon conseil :

 

Quat' coups d' chasslas, quat' coups d' fumé...
Vous remplissez l' crot d'un seul jet !

Quanque on atteint la cinquantaine
On vourrait ben, comme à vingt ans,
Pouvouér courî la pertentaine
Dés qu'on sent arriver l' printemps...
Mais si l' coeur est tout feu tout flamme,
L' reste est ben souvent raferdi...
Si vous v'lez contenter vout' femme,
Ya qu'à fée ainsi qu'on m' l'a dit :

 

Cinq coups d' chass'las, cinq coups d' fumé...
Ya pas un jo pour vous plumer !

Mais faut pas dépasser la dose !
C'est coumm' tous les médicaments.
Si v'en pernez trop, j' seux pas cause
D' vos faits et d' vos débordements !
R'buttez su la boun' marchandie
N'est pas forcément un défaut
Et treûiller jusqu'à la bétie
C'est pas conseillé... Faut c' qué faut...


Six coups d' chass'las, six coups d' fumé,
Et vite au lit... V'êt's avouéné !...

 

Envoie d'une de mes cousines dont les sources sont :

 

Poèmes patoisés de Georges Blanchard
Présentation par Charles EXBRAYAT
Préface de Maurice GENEVOIX
Secrétaire Perpétuel de l'Académie Française.
EDITIONS DELAYANCE - LA CHARITE SUR LOIRE
Imprimé le 4 JUIN 1960.LA POUILLYCILLINE

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 08:00

    Le jeudi en poésie chez les Croqueurs de mots, thème choisi par Fanfan

 

  Sully Prudhomme   

Sully Prudhomme (1839.1907)

 

 

 Midi au village

 

Nul troupeau n'erre ni ne broute ;
Le berger s'allonge à l'écart ;
La poussière dort sur la route,
Le charretier sur le brancard.
Le forgeron dort dans la forge ;
Le maçon s'étend sur un banc ;
Le boucher ronfle à pleine gorge,
Les bras rouges encor de sang.

La guêpe rôde au bord des jattes ;
Les ramiers couvrent les pignons ;
Et, la gueule entre les deux pattes,
Le dogue a des rêves grognons.

Les lavandières babillardes
Se taisent. Non loin du lavoir,
En plein azur, sèchent les hardes
D'une blancheur blessante à voir.

La férule à peine surveille
Les écoliers inattentifs ;
Le murmure épars d'une abeille
Se mêle aux alphabets plaintifs...

Un vent chaud traîne ses écharpes
Sur les grands blés lourds de sommeil,
Et les mouches se font des harpes
Avec des rayons de soleil.

Immobiles devant les portes
Sur la pierre des seuils étroits,
Les aïeules semblent des mortes
Avec leurs quenouilles aux doigts.

C'est alors que de la fenêtre
S'entendent, tout en parlant bas,
Plus libres qu'à minuit peut-être,
Les amants, qui ne dorment pas.

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 08:00

 Chez les Croqueurs de mots pour le jeudi en poésie, thème choisi par Fanfan.

 

 

 Bonne-fete-maman.jpg

 

Maman tu es toujours dans mon coeur

Je te dois tout mon bonheur

 

Ce  que je suis, c'est gâce à toi

Je ne recevais que carresses de tes doigts

 

Tu as fait de moi une femme forte

La facilité n'avait pas frappé à ta porte

 

Dès mes trois ans, seule tu m'as élevée

Dans une grande dignité

 

Tu m'as souvent répété

De ma malchance, j'ai gagné un adorable bébé

 

Face à  tant de difficultés

Toujours tu as travaillé

 

La maladie ne t'a pas épargnée

Et nous avons toujours eu à manger

 

Tu as su m'enseigner tant de valeurs

Avec très peu nous avions tant de bonheur

 

Quand j'étais adolescente, sévère tu as été

Je ne cesse de t'en remercier

 

Tu as été mon commencement

Je suis ton prolongement

 

De quelque part tu m'entends

Moi ton unique fille, je te dis simplement

Je t'aime toujours Maman !

Mamie Claude

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