Guillaume Apollinaire - Le pont Mirabeau

Chez les "Croqueurs de mots"

Guillaume Apollinaire

(1880/1918)

Le pont Mirabeau

Sous le pont de Paris, coule la Seine

Et nos amours

Faut-il qu'il m'en souvienne

La joie venez toujours après la peine

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont  je demeure

Les mains dans les mains resteront face à face

Tandis que sous

Le pont de nos bras passe

Des éternels regards l'onde si lasse

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

L'amour s'en va comme cette eau courante

L'amour s'en va

Comme la vie est lente

Et comme l'espérance est violente

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines

Ni temps passé

Ni les amours reviennent

Sous le Pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l'heure

Les jours s'en vont je demeure 

 

Comments

[Nat]

ta fille te gronde, ouais....


bref aujourd'hui appolinaire a reprit sa place dans ton article


triste et langoureuse poesie en ce jeudi


bisous bisous

[Mamie Claude]

oui, snif snif

[apsara]

Qu'ils savent dire de magnifiques choses ces poétes maudits!


Belle fin de journée


Beezoo

[Mamie Claude]

Oui je les envie beaucoup, caresses à Niels

[Jakline]

Une romance que j'aime beaucoup.  mais ne faut-il pas écrire "venait"?

[Mamie Claude]

Tu parles sans doute de "vienne la nuit sonne l'heure".


Ce doit être sous-entendu "que vienne la nuit sonne l'heure" mais .... dans ce cas, il devrait suivre "sonner l'heure".


J'ai donc visité plusieurs sites car parfois se glissent des coquilles sur internet, mais c'est cette forme que j'ai trouvé plusieurs fois, alors ..... je suis bien embarassée pour te répondre.

[Tit'Anik]

Une bien belle poésie, merci pour ce partage


Bisous

[Jean-Pierre]

Un classique de Guillaume Appolinaire qu'il est bon de revoir même si beaucoup d'eau a coulé sous les pont !


Bises à Mamie Claude

[Mamie Claude]

L'eau passe et revient, les écrits restent, et les années passent irrémédiablement ! Bises à toi.