Les lignes et géoglyphes de Nazca et de Pampas de Jumana sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1994.La dame de Nazca était le surnom donné à Maria Reiche, mathématicienne née à Dresde (Allemagne) en 1903 et décédée au Pérou (1998).
Venue un peu par hasard à Nazca en 1946, elle n'en est jamais repartie.
C'est à la Dame de Nazca que l'on doit toutes les interprétations les plus sérieuses des lignes et figures desssinées dans le désert.
LE SINGE
On ne sait pas encore à aujourd'hui qui a tracé ces énormes dessins et les archéologues reconnaissent là un calendrier astronomique mais ne savent pas avec certitude pourquoi il a été dessiné dans la pampa.
LE LONG TRAVAIL DE MARIA REICHE
Les prêtres de Nazca étaient de remarquables astronomes. On pense aujourd'hui que ces dessins sont des copies de figures formées par les étoiles. Cela permettait d'enregistrer le mouvement exact des astres.
Ces mêmes dessins apparaissaient dans le ciel à certaines époques bien précises qui correspondent à des périodes agricoles fondamentales telles que les semailles, les pluies, les récoltes.
En fonction des astres, les paysans décidaient de leurs activités agricoles.
Tous ces dessins ont un accès pour que l'homme puisse y pénétrer sans piétiner une ligne. L'unité de mesure est l'avant-bras humain (32,5 cm).
Pour les visiter une tour mirador permet aux piétons de mieux dominer ces merveilles, le mieux est quand même de les survoler.
Découverts en 1926 au Pérou, par Taribio Méjia Xexxpe, les géoglyphes de Nazca sont de grandes figures tracées sur le sol, souvent figuratives, parfois longues de plusieurs kilomètres qui se trouvent dans le désert. Le sol sur lequel ils se dessinent est couvert de cailloux que l'oxyde de fer a colorés en gris.
En les ôtant, les Nazcas ont fait apparaître un sol gypseux plus clair, découpant les contours de leurs images.
Ces géoglyphes sont le fait de la civilisation Nazca, une culture pré-incaïque du Sud du Pérou qui se développa entre 300 av.
J.-C. et 800 de notre ère.
Ils ont été réalisés entre 400 et 6501.
Ces figures creusées dans le sable ont une profondeur d'environ 30cm, et s'étendent sur environ 500 km2 !
Elles prennent la forme d'animaux : singe, d'oiseaux-mouches (colibri), de condor, de chien, d'araignée, d'orque.
On trouve aussi des figures géométriques : lignes, spirales et ellipses, qui sont imprimés sur la surface de la Pampa.
Les dessins franchissent les ravins, escaladent les collines sans que leur forme ni la rectitude apparente des lignes en
soient affectées. Ces tracés représentent les divinités animales du panthéon religieux des Nazcas.
Le microclimat permet la conservation des lignes, car :
-le plateau est l'une des régions les plus sèches du monde (trente millimètres de pluie par an) ;
-le sol sans végétation réchauffe fortement l'air (ce qui crée un coussin d'air qui, à son tour, protège les géoglyphes
du vent)
-enfin le gypse contenu dans le sol « colle » le sable et la poussière.
Sans sable, ni poussières pour recouvrir la plaine et avec peu de pluie ou de vent pour les éroder, les tracés restent
intacts.
On a déjà dénombré plus de 350 dessins distincts.
D'après la mathématicienne allemande Maria Reiche, qui a consacré 50 ans de sa vie à l'étude archéologique et à la
préservation du site, les géoglyphes formeraient un immense calendrier astronomique, dont les lignes pointent vers des étoiles remarquables ou des constellations
Les Nazcas avaient fortement développé l’irrigation pour pallier le manque d’eau chronique dans cette région aride en
construisant des puits profonds spiralés de plusieurs mètres, reliés par un réseau d’aqueducs souterrains.
Les figures et lignes serviraient de repères pour retrouver les résurgences et sources alimentant ce réseau.
La dernière maison de Maria Reiche est devenue "Le Musée de Maria Reiche"
L'immense site de Nazca a été classé "Patrimoine mondial de l'humanité" depuis 1994.
(Ce modeste article est destiné à découvrir et situer les lieux (je pense beaucoup aux jeunes auxquels l'enseignement de la géographie a été, à mon sens un peu baclé). Ne surtout pas hésiter à aller sur le WEB où de nombreux articles complets, retracent cette belle histoire, dont nous profitons grâce à cette GRANDE DAME DE NASCA, à son acharnement de 50 années de sa vie à préserver cet immense site Péruvien)