Comme je vais faire une promenade en montgolfière, la peur m'est venue de rencontrer un OVNI.
Je me suis renseignée sur wikipédia, me voilà rassurée !
Un objet volant non identifié, généralement désigné sous l'acronyme OVNI, désigne un phénomène aérien qu'un ou plusieurs témoins
affirment avoir observé sans avoir pu l'identifier, ou encore une trace qui peut avoir été enregistrée par différents types de capteurs (caméra vidéo, appareil photo, radar, etc.) mais dont on ne
connaît pas l'origine ou la nature exacte.
Ovni rencontré en Grande Bretagne par un hélicoptère. Le pilote aurait déclaré à la gendarmerie, qu'il avait poursuivi
(vainement) cet objet. Après enquête, aucune preuve de cette poursuite.
L'acronyme anglais UFO (unidentified flying object) fournit la racine du mot ufologue, personne étudiant le phénomène OVNI.
Cette discipline est considérée par la communauté scientifique comme une pseudo-science.
Des observations d'OVNI ont déjà été faites dans le passé, mais les rapports d'observations sont devenus plus fréquents depuis
les années 1950, notamment aux États-Unis. Des dizaines de milliers de témoignages ont depuis été faits à travers le monde.
Dans la culture populaire, le terme OVNI est généralement utilisé pour se référer à n'importe quel vaisseau spatial étranger
hypothétique, la soucoupe volante étant un terme régulièrement utilisé.
Par extension, le terme ovni sert à désigner de manière humoristique un personnage ou un objet qui semble surgir de nulle part
et qui n'a généralement pas d'avenir (exemple : « un ovni dans le paysage politique »).
Préhistoire et Antiquité
Des récits de phénomènes aériens non identifiés existent depuis très longtemps. D'après certains auteurs des représentations
étranges visibles dans quelques grottes ornées, telles celle d'Altamira en Espagne ou celle de Cougnac en France, seraient des représentations d’ovnis. De même, des statuettes ou des peintures
(comme les fresques du Tassili, en Algérie) ressembleraient étrangement à certaines représentations d'extraterrestres du XXe siècle, preuve, selon certains courants ufologiques, de l'ancienneté
du phénomène.
Certaines de ces apparitions étranges peuvent avoir été des phénomènes astronomiques comme des comètes ou des météores
brillants, ou des phénomènes optiques atmosphériques.
Moyen Âge et Renaissance
À ces époques, il est surtout question de phénomènes occultes, chez des théoriciens comme Agrippa[Lequel ?] ou Paracelse.
L'influence de la religion est réelle puisque les phénomènes célestes sont considérés comme des avertissements divins ou comme des expressions maléfiques dont sont responsables sorciers
et sorcières.
Avant que les termes « soucoupe volante » et « ovni » ne soient inventés, il y a eu un certain nombre de rapports de phénomènes
aériens étranges non identifiés. Ces rapports vont de la moitié du XIXe siècle à la fin des années 1940.
Le thème des ovnis et des extraterrestres constitue un phénomène culturel international depuis les années 1950. Si l'on en croit
le folkloriste Thomas E. Bullard, « Les ovnis ont envahi la conscience moderne d'une force irrésistible, et le flot incessant de livres, articles de magazine, couvertures de journaux populaires,
films, émissions de télé, dessins animés, annonces, cartes de salutation, jouets, […] confirme la popularité de ce phénomène ».
Depuis la fin des années 1990, on observe une sorte de démystification du phénomène ovni. En effet, depuis la découverte par la
science de nombreuses exoplanètes, la théorie selon laquelle nous ne serions pas seuls dans l'univers s'impose petit à petit au sein de la communauté scientifique et du public, rendant moins
farfelue l'hypothèse de possibles visites de la Terre par des extraterrestres.
La publication de livres en faveur de l'HET par des scientifiques ou des ufologues, la tenue de débats télévisés sur le sujet
ainsi que la mise à la disposition du public des archives d'organismes officiels comme le GEIPAN, participent à l'acceptation de ce phénomène comme pouvant être la manifestation de visites
extraterrestres.
Dans un sondage récent 48% des sondés pensent que des extraterrestres ont visité la Terre.
Les dix dernières années ont été très prolifiques en films inspirés par la culture ovni et les extraterrestres, dont
Independence Day de Roland Emmerich en 1996 (reprenant aussi le thème de la Zone 51), Contact de Robert Zemeckis en 1997 et Signes de M. Night Shyamalan en 2002 (reprenant quant à lui le thème
des agroglyphes).
Faits et témoignages :
La majorité des observations d'ovnis repose sur le témoignage plus ou moins précis d'une ou de plusieurs personnes ne pouvant
apporter une preuve tangible de la réalité de leur observation.
En dehors des cas reposant uniquement sur des témoignages, il existe des cas, beaucoup plus rares, corroborés par des éléments
physiques directs ou indirects.
L'explication de ces cas est sujette à d'intenses controverses, le lien entre l'élément physique et le témoignage étant l'aspect
le plus généralement contesté.
Une partie de ces cas a été analysée par différentes agences gouvernementales scientifiques et militaires.
La donnée physique directe concerne les cas détectés par radar ou photographiés, la donnée physique indirecte peut être par
exemple une trace au sol ou la trace d'une influence électromagnétique ou d'une perturbation environnementale.
Les éléments principaux disponibles pour l'étude du phénomène ovni sont les photographies et les vidéos.
Une analyse du corpus des photographies existantes permet de classer les photographies dites d'ovnis en trois catégories
:
Les photographies d'ovnis minimales :
La forme censée correspondre à un ovni est blanche, souvent uniforme, pauvre en détails, se détachant d'un arrière-plan noir ou
très sombre ; ces photographies montrent parfois une partie de l'environnement. La valeur informationnelle de cette classe d'images est très
faible.
Les photographies d'ovnis soucoupiques :
Les photographies de cette catégorie montrent des formes qui évoquent, conformément aux lois de la perspective, celles d'un
volume de section circulaire surmonté d'un renflement plus ou moins proéminent.
Le simple fait de vouloir les décrire amène une terminologie spécifique qui constitue déjà un début d'identification. La valeur
informationnelle de cette classe d'images se réfère d'emblée au champ de la culture (la soucoupe volante en tant qu'engin extraterrestre), indépendamment de la nature de la chose
photographiée.
Les photographies d'ovnis exotiques :
Celles-ci sont minoritaires car elles ne représentent que 4% des images publiées et se distinguent des deux autres catégories
par leur côté atypique.
Elles ne s'apparentent ni à la photographie d'ovnis minimales, ni au stéréotype de la soucoupe surmontée d'un dôme. Avec ces
photographies, il s'agit d'une non identification non pas par défaut de données ou de visibilité mais par discrimination.
En juin 1976, une photographie d'un ovni très lumineux est prise lors de l'observation des Îles Canaries. Aucun trucage ni
aucune confusion avec un phénomène connu n'ont pu être décelés.
Une autre étude approfondie de cette photo par le professeur Auguste Meessen[36],[37] affirme l'absence de trucage.
Néanmoins, Pierre Magain et Marc Rémy de l'université de Liège (département d'astrophysique) ont montré qu'il était très aisé d'obtenir les mêmes résultats en utilisant une maquette triangulaire en bristol avec encoches, collée contre une vitre transparente avec la
lumière provenant de l'arrière-plan.
De plus, une étude de Wim Van Utrecht a permis de reproduire par des moyens "artificiels" une photo similaire. À ce jour, la
nature et l'origine de ce qui a été photographié sont donc toujours indéterminées.
Effets physiques sur témoins :
Certains témoins ont déclaré avoir ressenti des effets physiques durant ou après le passage d'un ovni, comme des maux de tête,
des acouphènes, des nausées, des brûlures épidermiques ou cornéennes (lors de l'incident de Falcon Lake), voire des paralysies temporaires.
On a aussi recensé des cas d'empoisonnement radioactif, comme dans l'affaire Cash-Landrum. Cependant, dans la majorité des cas,
aucune preuve médicale n'a pu être apportée, ou dans le cas des brûlures, la banalité de la blessure n'exclut pas la possibilité d'un
canular.
Détections radar et poursuites :
Celles-ci sont souvent considérées parmi les meilleurs cas puisqu'elles font participer le personnel et les opérateurs qualifiés
civils ou militaires des tours de contrôle parallèlement à un contact visuel.
En voici quelques exemples :
En janvier 1948, lors de l'incident de Mantell dans le Kentucky, l'observation d'un ovni par de nombreux témoins civils et
militaires est suivie d'une « course-poursuite » entre l'ovni et 3 chasseurs, entraînant l'accident mortel du chef d'escadrille Thomas F.
Mantell.
En juillet 1952, la célèbre observation de Washington est corroborée par plusieurs radars civils et militaires.
En août 1956, lors de l'incident de Lakenheath, les radars des bases militaires de Bentwaters et Lakenheath (Royaume-Uni)
détectent une formation de 15 objets se déplaçant à plus de 6400 km/h dans un silence total sans aucun boum supersonique.
Le rapport Condon étudiera ce cas mais ne pourra présenter aucune explication rationnelle du phénomène.
En septembre 1976, les radars iraniens détectent des ovnis durant le célèbre incident de Téhéran.
Le 15 octobre 2004, en France, une patrouille de Mirages 2000 est « suivie » par un trafic inconnu. Le chef de patrouille
enregistre également le visuel du point qui disparaît au bout de 15 à 20 secondes. Malgré la forme ovoïde de l'astronef, le chef de patrouille conclut au passage d'un aéronef de type chasseur
inconnu. Après enquête du GEIPAN, l'événement reste inexpliqué.
Contre-exemple d’un cas d’ovni élucidé :
La plupart des observations d'ovnis trouvent après enquête une explication simple. La plupart du temps, les ovnis sont des phénomènes prosaïques mal interprétés.
Voici un exemple cité dans le rapport COMETA d'un cas d'ovni étudié par le SEPRA.
Le 29 septembre 1988, un garagiste circulant sur l'autoroute Paris-Lille vit une énorme boule rouge traverser la chaussée à
quelques dizaines de mètres de lui et rouler en contrebas. Lançant des reflets lumineux et enveloppée d'une fumée dense, la boule finit par s'arrêter dans un champ.
Troublé par cette observation, le garagiste alla en rendre compte aux gendarmes de l'autoroute. La gendarmerie, sur ordre du
préfet, neutralisa alors l'autoroute et une zone de plusieurs kilomètres autour de l'objet.
Le témoin principal et sa famille furent conduits par précaution à l'hôpital où ils subirent une série d'examens.
Des agents de la Sécurité civile et de la Sécurité militaire se rendirent sur le lieu de l'incident munis de compteurs Geiger.
En effet, on attendait à cette période la chute du satellite soviétique Cosmos 1900, équipé d'un générateur électronucléaire, et des consignes précises avaient été données.
Le CNES précisa assez rapidement qu'à la même heure Cosmos 1900 survolait l'océan Indien. Avançant avec précaution, les
spécialistes de la sécurité s'approchèrent d'une sphère de 1,50 m de diamètre environ. Ils constatèrent qu'elle ne portait aucune trace des échauffements et des effets mécaniques considérables
que produit une rentrée atmosphérique et qu'elle était recouverte de petits miroirs. On ne décela près d'elle ni fumée, ni radioactivité. On apprendra
plus tard que cette sphère, destinée à servir d'accessoire à un concert de Jean-Michel Jarre, était tombée du camion qui l'emportait à Londres. Les petits miroirs collés sur son enveloppe
en polystyrène étaient destinés à réfléchir les effets lumineux du spectacle.
À notre époque, les moyens informatiques sont devenus si performants que la thèse d'une image de synthèse n'est pas à exclure,
avec incrustation derrière ce décor d'arbres. Un tel canular, créant l'émoi au sein de la communauté internationale "des experts en ovni" représenterait une très bonne publicité.
À propos de ces "spécialistes autoproclamés" qui n'hésitent pas à se répandre en critiques sur telle ou telle photo d'ovni en
émettant des jugements de valeur, bien armés de leurs "compétences" : on pourraît faire le parallèle et imaginer la réaction suivante, venant d'un "connaisseur en aéronautique" qui n'aurait
jamais entendu parler ni vu autre chose que des avions, à la vue de cette photo :
Mon humble sentiment
:
Je constate que nombre d'agences gouvernementales, internationales, civiles, scientifiques et
militaires, sont occupées par mille et un contrôles.
Ne croyant pas aux sorcières, je survolerai sereine.